Un simulateur équestre ? Je ne vois pas l’intérêt !

C’est la réflexion à laquelle je me heurte le plus fréquemment quand je me déplace dans les structures équestres autour de chez moi, que je propose mes services à des cavaliers professionnels ou encore à des amateurs qui sortent en compétition… Et pourtant !

Pour un professionnel de l’équitation, qu’il soit enseignant en club et/ou pour des propriétaires, cavalier professionnel ou entraîneur pour la compétition, pouvoir travailler sans se préoccuper de l’animal vivant sur le dos duquel il est assis est une vraie chance !

  • La chance de découvrir un vrai relâchement musculaire et les sensations qui vont en découler, afin d’être plus performant en selle sur sa cavalerie habituelle.
  • La chance de pouvoir expliquer et faire prendre conscience de ces sensations aux élèves qu’il encadre.
  • La chance de permettre à ces élèves de reprendre confiance en toute sécurité, alors que chaque séance peut rapidement se transformer en calvaire pour tout le monde (enseignants, élèves, équidés) quand la peur est omniprésente.
  • La chance d’offrir plus de confort à ses collègues et élèves équins, qui apprécieront l’attention et collaboreront d’autant plus volontiers avec les humains.

Le cavalier confirmé, qu’il fasse ou non de la compétition, peut parfois avoir l’impression de ne plus pouvoir progresser. J’ai entendu des choses telles que « A mon âge, l’important c’est de parvenir à maintenir mon niveau » ou encore « Tant que je ne fais pas de mal à mon cheval, ça va »… Eh bien oui, mais non !!!

  • Quel que soit son âge, on est capable de découvrir de nouvelles choses si on a l’esprit ouvert ! Et grâce à Val d’Or, c’est une (re)connexion à son corps et à ses sensations qu’il est possible de découvrir.
    Pour cela, il n’y a pas d’âge !
  • Ne pas faire mal à son cheval, c’est une chose. Mais lui donner envie de « se donner » parce qu’il a sur le dos un cavalier à l’écoute de son propre corps, et que celui-ci va en conséquence être capable petit à petit de ne faire plus qu’un AVEC son cheval, ça c’est encore mieux !
  • Trouver une posture qui permet de garder son équilibre et de suivre n’importe quel mouvement de son cheval (même s’il est complètement surexcité), en toute sérénité (vous savez ? La fameuse « assiette »… !), c’est extrêmement sécurisant !

L’adulte débutant souhaite souvent réaliser un rêve d’enfant et se voit parfois tel Alec Ramsay chevauchant son étalon noir au galop, à crue, sur une plage paradisiaque… Les réseaux sociaux nous abreuvent également de telles images ou vidéos, et cela semble tellement facile !
Mais il réalise rapidement que l’écart entre son rêve et la réalité relève de l’abysse plutôt que du fossé ! Et pourtant…

Pourtant, grâce au simulateur équestre, il va pouvoir :

  • passer de piéton à cavalier et découvrir un nouvel équilibre.
  • travailler sa décontraction musculaire pour adopter une posture destinée à l’aider à conserver son équilibre en toutes circonstances, et ce sans avoir à se préoccuper du côté imprévisible du cheval.
  • acquérir les premiers outils qui lui permettront de ne pas être totalement perdu en se mettant en selle pour la première fois.
    Comment ? Grâce au travail de la posture et des gestes techniques « de base ».
  • être plus précis dans ses demandes qu’un cavalier qui se retrouve sur un cheval vivant dès le départ.
    Cela permettra au-dit cheval de comprendre ce qu’on lui demande.
    Dans ces conditions, il obtempèrera bien plus volontiers, ce qui facilitera le travail du cavalier : le cercle vertueux pour une bonne collaboration est enclenché !

Pour les cavaliers, adultes, adolescents ou enfants, qui se sont fait peur, que ce soit à la suite d’une chute, d’un cheval un peu « remuant » ou encore d’un enseignement qui n’est pas adapté à sa personnalité, là encore il y a beaucoup à gagner à passer par un simulateur !

  • Le côté régulier, répétitif et prévisible de la mécanique permet d’anticiper les mouvements de la machine et ainsi de se concentrer sur soi.
  • L’absence des risques liés à l’animal vivant offre au cavalier la possibilité de prendre conscience de son corps, de ses tensions grâce à la suppression des émotions liées au « cheval-miroir ».
  • Grâce à ces prises de conscience, il va pouvoir apprendre à respirer et à se relâcher efficacement, ou du moins à détecter les tensions quand elles apparaissent.
  • Il va pouvoir acquérir rapidement une posture qui lui permettra d’être en sécurité quelles que soit les réactions de sa monture.

Val d’Or n’a pas vocation à remplacer un « vrai » cheval !
Une machine ne pourra jamais apporter la chaleur et la communication que peuvent partager deux êtres vivants ensemble.
Il peut juste être une transition vers l’animal, afin de préserver celui-ci de nos maladresses. Et je suis convaincue que s’il nous accepte déjà « en l’état » au quotidien, il n’en collaborera que plus volontiers avec nous si nous faisons l’effort d’un entraînement sur simulateur, avant de nous « imposer » sur son dos.

Nous cherchons tous (a priori…) à avoir sous nos selles une cavalerie souple et détendue.
Est-il complètement aberrant de penser que nos chevaux préfèreraient porter sur leur dos des cavaliers souples et détendus ?

La remise en confiance : comment ça marche ?

Jeune cavalière manifestement à l’aise à l’issue de sa 3e séance de simulateur !

Combien de cavaliers se sont-ils fait peur à l’occasion d’une chute, d’un écart ou d’un démarrage intempestif de leur monture, qui devient alors parfois impossible à arrêter ?
Un grand nombre, à n’en pas douter, quand on écoute les « faits de guerre » des uns et des autres au détour d’une conversation équestre…

Combien, à la suite de cette expérience, retournent monter la boule au ventre, semaine après semaine, voire arrêtent complètement l’équitation ?
Un certain nombre, sans aucun doute, mais toujours trop important !

Et tout ça pourquoi, et pour quoi ?
Pourquoi ?
Parce que, souvent, l’enseignant se contente souvent d’un « Allez, à cheval, on y retourne ! », ou « Il faut tomber au moins 100 fois pour devenir cavalier ! », ou encore « C’est le métier qui rentre ! »…
Pour quoi ?
Parce qu’on veut faire bonne figure (dans les esprits, celui qui tombe, c’est le mauvais cavalier…), on se dit que cette sale bête va voir ce qu’elle va voir (même si côté confiance en soi, on n’en mène pas large…) !
Et en même temps, cela arrive même aux meilleurs… ce qui n’est pas franchement rassurant !

La peur s’installe car le cavalier s’imagine que si la situation s’est produite une fois, elle peut se reproduire à nouveau, et ce n’importe quand.
Alors il anticipe…

En anticipant, il met sa monture dans les meilleures dispositions pour que cette situation se produise à nouveau !!!
Inconsciemment, il se met lui-même souvent en déséquilibre, en position « prêt à tomber » : c’est le cercle vicieux… !

Et pourtant…
Pourtant, il est possible que la chute ne soit pas une fatalité. Et même si elle se produit, le cavalier peut tout à fait monter à nouveau avec plaisir, en toute sérénité !

Comment faire ?
C’est relativement simple, en fait…
L’enseignant devrait systématiquement prendre le temps – après avoir vérifié qu’il n’y a pas de bobo !!! – d’expliquer ce qu’il s’est passé, pourquoi le cheval a réagi de cette manière, pourquoi le cavalier est tombé, ce qu’il aurait dû faire, et comment le faire, en acceptant l’émotion de l’élève et en lui disant que c’est normal et ok d’avoir peur.

Comprendre la réaction d’un cheval passe par comprendre comment réagit un cheval « en général », donc savoir ce qu’est un équidé, et comment il fonctionne.
Un herbivore a un instinct de fuite face au danger. Et s’il ne peut pas fuir, il se bat pour sa vie ! Et si ce qu’il promène sur son dos le met en danger, il s’en débarrasse comme il peut… Logique, non ?!
Expliquer au cavalier pourquoi il est tombé, c’est lui donner la possibilité de prendre conscience de ses mauvais réflexes (posture, gestes techniques, gestion de ses émotions…). C’est également lui transmettre des éléments qui vont lui permettre de ne pas reproduire la même erreur à l’avenir, que ce soit dans une situation similaire ou toute autre.

Écouter les émotions de ses élèves, humains comme équins, et les accepter, c’est à mon sens un pré-requis indispensable pour l’enseignant afin de gagner leur confiance et pouvoir ainsi les emmener « au bout du monde » !
Et pour nous faire confiance, nos élèves ont besoin de comprendre comment faire ce qu’on leur demande, à quoi cela sert (intérêt pour eux et pour leur monture). Ils intègrent alors plus facilement les gestes techniques qu’on leur enseigne.
Cela dépend de l’âge, bien entendu ! Mais souvent, les plus jeunes sont plus insouciants et n’ont pas toujours la notion du danger.

Dans tous les cas, travailler sur la posture du cavalier grâce à Val d’Or l’aide à prendre conscience de son corps, notamment à sentir les zones crispées, trop tendues. A partir de là, il va être capable de trouver son équilibre « de base » (i.e. sur les ischions), de sentir quand il se contracte et quand il se relâche, ce qui a un effet direct sur les réactions du cheval.
Une fois « centré », il sera capable de suivre les mouvements de sa monture, quelles que soient ses réactions, avec la sensation d’une « assiette profonde », dans l’idée de l’image du centaure : le cheval peut faire ce qu’il veut, le buste du cavalier suit chaque mouvement, dans un équilibre souple et délié.

Val d’Or, le simulateur équestre, pour quoi faire ?

Il s’agit de l’extrait de l’article.

L’idée peut paraître surprenante au départ, voire saugrenue. Mais finalement, elle est très logique !
Tout cavalier a été débutant un jour, et se souvient amèrement de séances de mise en selle interminables, destinées à acquérir la fameuse « assiette », qualité du cavalier qui lui permet de rester maître de son équilibre en toutes circonstances ! Et qui n’a pas appris laborieusement à trotter enlevé (ou assis) sur des chevaux plus ou moins « confortables » ?

Le simulateur équestre permet de faciliter ces apprentissages de base, sans difficultés pour le cavalier et sans inconfort pour le cheval.
Que de temps gagné et de souffrances épargnées !!!
Le cavalier confirmé ou professionnel trouvera également son intérêt dans le travail de sa posture, afin d’améliorer sa proprioception et la perception de son corps en mouvement sur le cheval mécanique. Le transfert sur un cheval vivant sera visible instantanément et d’un bénéfice immédiat pour le couple.
Et pour tous ceux qui ont eu une mauvaise expérience et qui se sont fait peur, il s’agit d’une solution pour se remettre en selle en douceur et en toute sécurité !

Créé par Pétéris Klavins, kinésithérapeute, pour ses patients, ce simulateur équestre offre une rééducation fonctionnelle efficace, qu’il s’agisse d’hémiplégie, de paraplégie, d’IMC ou autres dorsalgies. Cette efficacité a été prouvée par des études scientifiques et des thèses.
Convaincus par ces bienfaits, des professionnels de santé se sont équipés depuis longtemps avec ce simulateur, comme Jean-Marc Gentil, Kinésithérapeute à Lyon, Dominique Prin-Conti, Ostéopathe à Saint Maur des Fossés ou encore le Centre de Rééducation Fonctionnelle Des Herbiers à Rouen
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Par ailleurs, Bernard Sachsé, paraplégique D10, cavalier de haute école, plusieurs fois champion de France Handisport et médaillé olympique, utilise son simulateur quotidiennement depuis 25 ans.

Aujourd’hui, les Écuries du Val Heureux mettent à votre disposition Val d’Or, qui saura vous accompagner dans vos projets personnels ou professionnels, qu’il s’agisse d’équitation ou de rééducation.
Venez nous rencontrer !

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